mai 7, 2024Par Abdoulaye DIALLO/LebergerdelîledenGor
« Janmgi faamaali, Faami janmgaali, Janmgaali faamaali,
Ko be’e tato wonoyta fii lanmugol Affriki ».
« Celui qui a appris sans comprendre,
Celui qui a compris sans apprendre,
Celui qui n’a ni appris ni compris, Ces trois-là provoqueront un jour la destruction de l’Afrique ».
Djibril DIALLO
À un moment de notre histoire où l’écart est très grand entre l’état du pays et notre état d’esprit, à un moment où la pensée et la réflexion sont sorties des étroits milieux que constituent les érudits, les écrivains et les intellectuels, nous regardons 2024, la rue et son mouvement avec curiosité, appréhension, doute et tout de même espoir.
Nul besoin de convaincre qui que ce soit de l’importance du Sénégal dans la région, et de l’intérêt que nous avons que ce pays et ses traditions au plan politique reste une démocratie prospère. Née de luttes séculaires avec la volonté de la parfaire dans une croissance économique à rendre plus inclusive, elle n’en révèle pas moins des insuffisances que les jeunes fortement marginalisés dans leur grande majorité mettent à nu.
De ces jeunes, un grand nombre a choisi la culture, sous différentes formes d’expression, parce qu’elle est transversale et englobante. Ils la manifestent dans les arts plastiques en particulier, pour exprimer dans l’écriture propre à ce secteur ce qui est élevé, ce qui est beau, ce qui est prospectif et anticipe d’un meilleur monde.
Informer d’un report les participants et les visiteurs prévus à la biennale de l’Art contemporain africain, le Dak’Art, dans son édition de 2024, à vingt jours de l’ouverture officielle, relève d’une inélégance. Ma pensée a été envahie par un engourdissement nébuleux.
La biennale de l’Art contemporain africain, le Dak’Art, aurait dû se tenir le 16 mai 2024.
Quatrième plateforme culturelle mondiale, en sa 15ème édition cette année, rien ne peut justifier ce report. Il intervient surtout à un moment où de nombreux pays ont leurs regards voraces et envieux posés sur la biennale de l’Art contemporain africain, le Dak’Art.
Rien ne peut justifier ce report dans un contexte où les pays en développement cherchent à doubler la valeur en dollars de leurs exportations culturelles : de 11,5 milliards de dollars à 25 milliards de dollars, en moins de dix ans.
Comme celles de 1994 et de 2020, la biennale de l’Art contemporain africain, le Dak’Art de 2024 s’est heurtée à quelques résistances qui ont entraîné son report.
C’est acté après moult rumeurs, controverses, luttes intestines stériles et constat d’une impréparation manifeste.
Des phases successives qu’a connues la biennale de l’Art contemporain africain, le Dak’Art, les éditions qui s’attachent à celles de 1990, 1996, 2008, 2016, et 2018 furent celles de sa plus vaste étendue, de l’apogée de sa puissance et de son expansion.
Il convient, aujourd’hui, de s’arrêter et de réfléchir pour voir comment gagner les cœurs des femmes et des hommes de culture. Cela, en vue de les inscrire dans les espaces de la patience et de la lucidité.
La biennale de l’Art contemporain africain, le Dak’Art, se tiendra à partir du 7 novembre et nous avons le devoir de travailler à sa réussite.
Il faut tirer les leçons. Il faut que change la perception des forces vives de la nation sur le monde de la culture et singulièrement des arts. Rappelons-le, la biennale de l’Art contemporain africain, le Dak’Art, est un outil de renforcement de la gouvernance de la culture, d’intégration de la culture dans les stratégies de développement durable, de promotion des droits humains et des libertés fondamentales.
La biennale de l’Art contemporain africain, le Dak’Art, offre un environnement qui facilite l’accès équitable à des échanges ouverts et équilibrés, renforce les capacités et améliore les infrastructures culturelles dans le pays.
Le monde dans lequel nous vivons l’exige. Ce même monde nous invite à la formalisation d’un dialogue entre hommes et femmes de culture, artistes, la ville de Dakar et l’Etat. Nous vivons un monde en évolution et en mutations exponentielles. Un monde dit d’innovation. Dès lors, le Sénégal doit offrir à ses enfants toutes les occasions possibles de découverte et d’expérimentation scientifique, culturelle et sociale esthétique, artistique, sportive.
Le savoir n’est pas une condition suffisante de la culture, mais une condition nécessaire. Il nous faut saisir l’opportunité de ce report, pour réfléchir sur comment les systèmes de gouvernance durables de la culture :
renforcer les moyens techniques et financiers des organismes gouvernementaux et ceux de la ville de Dakar, responsables des politiques culturelles, afin qu’ils engagent une collaboration État / ville de Dakar,
décentraliser les compétences et les ressources pour favoriser la gouvernance à plusieurs niveaux, en délimitant clairement les responsabilités des uns et des autres,
affecter des budgets appropriés pour une application concrète du programme de la biennale de l’Art contemporain africain, le Dak’Art, si nous voulons que le Sénégal soit du lot des pays en développement qui doublent la valeur en milliards de dollars de leurs exportations.
Des progrès ont été réalisés en termes d’intégration de la culture au sein des politiques et des programmes de développement durable à l’échelle nationale qui entrecroisent les retombées économiques, sociales, environnementales et, bien évidemment, culturelles. Personne n’est plus qualifié que les acteurs culturels pour nourrir cet exercice collectif d’invention d’un futur porteur d’une nouvelle humanité.
Pour ce futur qui se fera au service de l’humain ou ne sera pas, il est établi que la « CRÉATION » est la matière la plus efficace. Elle est le témoignage bouleversant de la seule dignité de l’Homme : la révolte tenace contre sa condition.
LA PROMOTION DE LA LIBERTÉ D’IMAGINER ET DE CRÉER ME PARAÎT ESSENTIELLE.
L’imagination et la créativité sont les manifestations les plus nettes de la liberté. Elles sont les intrants indispensables à l’innovation tant sociale, politique, qu’économique. Elles sont les seuls ingrédients pouvant faciliter la mise en place des mécanismes de promotion continue de valeurs humaines, donc culturelles, et de confiance, de même que tout autre mécanisme de renforcement de l’échange dans les savoirs et connaissances, d’émulation réciproque donc de réciprocité, si réellement nous voulons meubler utilement les cerveaux de nos enfants et arracher nos peuples de la misère et de la pauvreté.
L’expression artistique fait partie intégrante de notre humanité qui repose sur notre capacité à peindre, à chanter, à danser et à jouer en spectacle qui nous distingue en tant qu’individus. Mais c’est également ce qui nous rapproche en tant que communauté et nous aide à dépasser nos différences linguistiques, géographiques, culturelles, religieuses et politiques. C’est dire que le Dak’Art doit aussi être à l’école et dans les universités, par l’art, c’est-à-dire tous les arts dans les expressions multiples (la poésie, le théâtre, la danse, la musique, le cinéma, le cousinage à plaisanterie, etc…).
La Biennale est une occasion de travailler à l’investissement dans le talent et à la quête d’excellence dans les quartiers.
Une pratique d’un ou de plusieurs arts peut relever les exigences de notre époque et FORGER le Sénégalais nouveau. Car le Dak’Art se situe, plus que jamais, dans la perspective de l’accouchement douloureux d’une société mondiale au cœur du développement de la personne et des communautés.
Notre humanité est faite de voyages et de rencontres. L’effort culturel est une valeur de civilisation. L’artiste qui témoigne de l’état de cette humanité avec un message d’espoir doit pouvoir se sentir libre. La mobilité fait partie intégrante de sa vie et de sa carrière. Les responsables culturels doivent développer et soutenir des moyens innovants permettant aux artistes et aux professionnels de la culture de voyager, et ce malgré l’aggravation des restrictions. Il est en effet essentiel que les artistes aient l’occasion de découvrir des milieux qui leur sont étrangers pour progresser professionnellement, mais aussi pour rencontrer d’autres communautés et élargir leur compréhension d’autres cultures.
Un des invités d’honneur de la biennale de l’Art contemporain africain, le Dak’Art, est les États Unis d’Amérique (USA). Il faut profiter de leur présence pour rappeler que la mobilité culturelle est depuis longtemps un élément essentiel des sociétés et la source de certaines des créations artistiques les plus célèbres de l’humanité, depuis l’Antiquité. Actuellement, du fait des restrictions de plus en plus drastiques sur les déplacements des personnes et du renforcement des mesures sécuritaires aux frontières, les influences artistiques transculturelles sont menacées.
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mai 1, 2024À l’annonce du report de la 15e édition de la Biennale de l’Art Contemporain africain de Dakar initialement prévue du 16 mai au 15 juin, beaucoup d’acteurs culturels et de galeries ont annoncé maintenir leur programmation OFF . Cela a valu un communiqué de la part des organisateurs de la biennale afin de rappeler les relations intrinsèques entre les expositions IN et OFF de la Biennale et mettre en garde contre toute utilisation de son image de marque.
La réaction n’a pas tardé du côté des curateurs après l’annonce officielle du report du Daka’art au 7 Novembre. La plupart ont annoncé n’opérer aucun changement de date des expositions OFF pour lesquelles, ils abattent un travail depuis des mois. Des sacrifices en temps, argent et créativité qui n’épousent pas l’idée du report de six mois.
Face à cette vague de communication avec le hashtag OFFISON, le Secrétariat général de la Biennale rappellent que “ les manifestations d’environnement communément appelées OFF restent un volet de la programmation de la Biennale de Dakar ”. Cette piqure de rappel est complétée par une interdiction sous peine de sanction de l’utilisation de l’identité visuelle du OFF de la Biennale en dehors des nouvelles dates .
Il est également demandé aux porteurs de projets de renouveler leurs inscriptions pour figurer dans la nouvelle programmation des expositions OFF de la 15e Biennale reprogrammée du 7 novembre au 7 décembre 2024. [...]Lire la suite…
avril 26, 2024La réédition du livre, “La parole aux négresses ” de la sénégalaise Awa Thiam est annoncée. Une bonne nouvelle pour les amoureuses et amoureux de lecture. Mais également pour les défenseurs des droits des femmes et des féministes. L’ouvrage publié en 1978 de a jeté dans un contexte post indépendance, les jalons du féminisme panafricain.
La maison d’édition SAARABA révèle la sortie du manuscrit au Sénégal et en Afrique au mois de Mai prochain. Pour ce qui est de la France , la sortie du livre est confiée aux Editions Divergence.
Ce nouveau tirage connaîtra surement un franc succès car le livre est devenu introuvable 45 ans après sa publication. L’auteure nous y montre l’importance de la prise de parole par les femmes africaines en vue de faire entendre les réalités de leur vécu et de rendre visibles les maux dont elles souffrent. Bien des années avant qu’un mot ne soit posé sur le concept, Awa Thiam aborde l’intersectionnalité des oppressions subies par les femmes dans un contexte ouest-africain.
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avril 25, 2024Par Aissatou Diop, Curatrice ( Sénégal )
La biennale, initialement prévue du 16 mai au 16 juin à Dakar, au Sénégal, a été reportée du 7 novembre au 7 décembre. Cette nouvelle a semé le trouble parmi les artistes, les commissaires d’exposition, les galeristes et le public.
Si le souci de qualité affiché par le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture est louable, la communication tardive du report laisse à désirer.
Annoncé tardivement, le changement de dates a pris de court de nombreux acteurs qui avaient déjà engagé des dépenses et programmé leur participation. Ce manque de transparence suscite des interrogations et nourrit des inquiétudes légitimes.
Malgré ces incertitudes, le report de la Biennale pourrait s’avérer bénéfique. Le choix du mois de novembre, période favorable au tourisme culturel au Sénégal, pourrait attirer un public plus large et contribuer à l’essor de l’événement.
Cependant, des questions subsistent quant aux raisons précises du report. Des contraintes financières, logistiques ou organisationnelles ont-elles joué un rôle ? Si tel est le cas, la transparence est de rigueur pour lever les doutes et rassurer les parties prenantes.
Le report de la Biennale aura des conséquences non négligeables sur les acteurs du monde de l’art. Artistes, commissaires, galeristes et autres professionnels avaient déjà investi du temps, des efforts et des ressources pour participer à l’événement initial. Des mesures d’accompagnement sont indispensables pour soutenir ces acteurs et minimiser les perturbations causées par le changement de dates.
Au-delà des questions logistiques, le report de Dak’Art offre l’opportunité de renforcer la mobilisation et l’engagement du public. Des campagnes de sensibilisation, des programmes éducatifs et des événements culturels en amont de la Biennale et le maintient du OFF dont le financement ne dépend pas de la Biennale, peut favoriser une participation plus large.
Le succès de Dak’Art 2024 dépendra d’un dialogue ouvert et transparent entre le Ministère et les différentes parties prenantes. Communiquer clairement sur les raisons du report, prendre en compte les préoccupations de tous et mettre en place des mesures d’accompagnement adéquates seront importantes pour garantir le succès de l’événement.
Ce report peut se transformer en une occasion de repenser Dak’Art et d’en faire un événement encore plus inclusif et indépendant des circuits habituels. Le Ministère et l’ensemble des acteurs du monde de l’art peuvent transformer ce report en une expérience positive et pour tous, c’est le moment de tenir des assises et revoir ce secrétariat qui n’a plus sa raison d’exister. Pensons à donner cette Biennale à des mécènes et directeurs artistiques capables d’organiser la Biennale et de créer des liens entre elle et les autres du monde pour le bien de notre diplomatie culturelle.
Si le report de Dak’Art 2024 est une déception pour beaucoup, il n’est pas synonyme de renoncement à la culture et à l’art africain ! Pour celles et ceux qui ont déjà réservé leur voyage au Sénégal, pas de panique ! Du 13 au 19 mai 2024, venez nous rejoindre au Festival International de Jazz de Saint-Louis.
#TheOFFisON [...]Lire la suite…
avril 25, 2024Le comité d’organisation de la Biennale de Dakar sort afin de son mutisme après la vive rumeur sur le report de la 15 e édition du Dak’art. Le rendez-vous de la grande messe de l’art contemporain est désormais fixée du 7 novembre au 7 décembre 2024 selon un communiqué du ministère des sports , de la jeunesse et de la culture.
Initialement prévu, du 16 mai au 16 juin 2024, la Biennale de l’Art contemporain africain de Dakar est décalée de six mois selon un communiqué du ministère de tutelle qui évoque des “contraintes et aléas induits par le contexte national et international “.
selon, le communiqué, le schémas , les programmations , les pays invites d’honneur ( la République de Cap-vert et les Etats Unis ) restent maintenus.
Dak’art édition 2024 sous le thème de ” The Wake , l’éveil , le sillage ” se dévoilera alors dans six mois . [...]Lire la suite…
avril 23, 2024La rumeur concernant le report de la 15e Biennale de l’Art africaine contemporain – Dak’art cristallise les débats au sein des acteurs culturels. Le silence noté du côté des organisateurs semble tirer à sa fin avec un communiqué signé par la Directrice artistique, Salimata Diop adressé à un cercle restreint d’acteurs.
Ce communiqué qui nous est parvenu souligne des manquements relatifs notamment à l’arrivée d’œuvres et annonce un “ dialogue ouvert entre les artistes et commissaires d’exposition” ce mardi et mercredi.
Vous en offrons lecture en attendant d’y voir plus clair.
Bonne lecture 👇🏽👇🏽👇🏽
Chers artistes,
Nous travaillons dur depuis le mois de septembre à la préparation d’une édition 2024 de qualité. Au cours des dernières semaines, nous avons observé des insuffisances logistiques qui échappent à notre contrôle, engendrant notamment une grande inquiétude concernant l’arrivée des œuvres à temps. Ces inquiétudes légitimes que nombre d’entre vous avez formulées concernant le temps restant pour une organisation adéquate, sont partagées par notre équipe curatoriale.
Face à ce constat, à une semaine avant la date prévue pour commencer à vous accueillir à Dakar, notre équipe curatoriale, solidaire des artistes, observe la nécessité de communiquer immédiatement sur la nécessité d’un report de la quinzième édition.
En effet, nous sommes solidaires de votre droit à voir votre travail présenté dans les meilleures conditions, sans qu’une partie des œuvres manquent à l’appel, dans le respect de notre projet commun de scénographie et de médiation. Nous ne pouvons anticiper une situation qui dégraderait la qualité de vos travaux et qui porterait atteinte à ce que le projet engagé ‘The Wake’ a à exprimer et à l’héritage de l’institution qu’est la Biennale de Dakar. Nous avons écrit aux autorités pour insister sur la nécessité d’une réponse et ferons une déclaration publique à la suite de ce courriel.
En tant que directrice artistique, il me semble également important de réaffirmer ma détermination et celle de mon équipe à porter cette Biennale à vos côtés. La situation actuelle ne saurait entacher notre travail et les efforts déployés pour contribuer à la tenue d’une quinzième édition mémorable, à la hauteur du talent et des ambitions de nos artistes, et du travail des équipes de la Biennale de Dakar.
Nous prévoyons un temps de disponibilité pour un dialogue ouvert avec les artistes et les commissaires d’exposition les mardi 23 et mercredi 24 avril de 11h à 12h GMT et de 18h à 20 [...]Lire la suite…
avril 22, 2024La 15e édition de la biennale de l’Art contemporain africain – Dak’art est prévue du 15 mai au 16 juin. Depuis son annonce, les préparatifs vont bon train avec la publication des artistes et collectifs d’artistes sélectionnés pour l’exposition “In”. À moins d’un moins d’un mois, le doute plane sur le maintien du rendez-vous.
Le comité d’organisation du Dak’art semble être à pied d’œuvre depuis la cérémonie officielle du lancement le 18 décembre passé et la publication de la sélection officielle Dak’Art. Entre temps, le Sénégal a connu sa 3e alternance avec l’élection d’un nouveau président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. S’en est suivi la mise en place de gouvernement. Une liste de 25 ministres parmi lesquels, un qui concentre les sports, la culture et la jeunesse confié à Madame Khady Diene Gaye. Ce hyper ministère n’est pas du goût des acteurs des trois secteurs regroupés notamment ceux de la culture dont beaucoup s’interrogent sur la gouvernance des affaires culturelles et craignent “ une dévaluation culturelle”. Cela même avec un secrétariat d’Etat chargé des industries culturelles et créatives et du patrimoine y est rattaché.
Avec autant d’événement, la biennale de Dakar n’occupe plus le centre des débats si ce n’est un doute qui plane sur sa tenue. l’éventualité d’un report fait échos. Alors que le comité d’organisation reste aphone face à cette rumeur .
“Partie comme ça il vaut mieux ou la repousser en fin d’année ou l’annuler pour une redéfinition de contenu et une nouvelle orientation .Quand on me file une patate chaude, je la pose là en attendant qu’elle refroidisse .Mieux vaut un report qu’un événement bâclé” avise le cinéaste Moussa Sene Absa.
Même son de cloche pour le Collectif des artistes indépendants du Sénégal qui préconise dans un communiqué “ le report et l’audit de la Biennale par les nouvelles autorités” .
Du côté des organisateurs, il est noté une continuité des préparations matérialisée par les postes et publications relatives aux biographies des artistes attendus, de l’ouverture des accréditations sur le site officiel.
À moins d’un mois du démarrage du festival, la programmation officielle et le catalogue se font encore désirer ce qui ravive les spéculations sur la tenue ou non d’un des plus grands rendez-vous des arts en Afrique .
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avril 21, 2024L’Association Yamarou Photo lance un appel à candidatures pour la sélection des femmes photographes émergentes en Afrique en vue d’un master class international à Bamako (Mali).
La présente formation vise à outiller les femmes photographes émergentes du continent dans les nouvelles techniques de prise de vue photographiques.
– Etre femme photographe de 18 à 35 ans résidante d’un pays africain ;
– Avoir une carte d’identité / passeport en cours de validé / carnet de vaccination jaune ;
– Avoir un projet photographique (images photographiques) ;
– Accepter les conditions de participation à la formation.
pièces à fournir
– 01 portrait photo en JPEG / haute résolution ;
– Une biographie / un CV
– 10 photographies ;
– Déclaration sur l’honneur prouvant la propriété des photographies envoyées.
Date limite: au plus tard le 20 Mai 2024 à 00 heures
Pour postuler voir le lien de l’appel ci-dessous :
https://forms.gle/AAm3y3djui58NQe6A
NB: il faut disposer d’un compte gmail pour faciliter votre inscription. [...]Lire la suite…
avril 18, 2024Vous êtes une femme sénégalaise passionnée par le cinéma et désireuse d’acquérir des compétences solides en administration de production pour l’industrie cinématographique ? Cette opportunité est faite pour vous !
Nous sommes heureux d’annoncer le lancement d’une formation intensive en Administration de Production Cinéma, spécialement conçue pour les femmes talentueuses du Sénégal. Cette formation, qui se déroulera à la fois en ligne et en présentiel, vise à offrir aux participantes les connaissances pratiques et les outils nécessaires pour exceller dans le domaine de la production cinématographique.
DATES IMPORTANTES
– Date limite de candidature : 30 Avril 2024
– Annonce des candidatures présélectionnées : le 20 Mai 2024
– Début de la formation : Juin 2024
Pour postuler et en savoir plus sur cette formation, rendez-vous sur https://shorturl.at/lstzL [...]Lire la suite…
février 9, 2024L’appel à candidature dédié Fonds de Soutien à la Structuration des Organisations Culturelles du Mali sera clôturé ce 20 février.
Ce fonds concerne les organisations culturelles qui opèrent dans les différents secteurs de la culture au Mali (centres culturels, structures artistiques et culturelles, festivals, centres d’animation artistique, projets culturels, etc.).
Les objectifs du Fonds sont:
Aider les organisations culturelles déjà fonctionnelles à se structurer davantage ;
Soutenir les organisations culturelles pour leur fonctionnement quotidien ;
Soutenir les projets culturels à haute valeur sociale ;
Aider à la durabilité des organisations culturelles.
Pour plus d’informations et votre souscription accéder au lien suivant
https://www.africanculturefund.net/appel-014-24-fonds-de-soutien-a-la-structuration-des-organisations-culturelles/ [...]Lire la suite…
février 9, 2024À travers un atelier tenu ce jeudi à Dakar, un répertoire de 125 métiers des arts et de la culture a été soumis, aux professionnels et entrepreneurs du secteur pour validation .
En effet, il s’agit « d’une consultation avec les acteurs culturels avant de présenter le répertoire de 125 métiers des arts et de la culture au chef de l’Etat qui prendra un décret suivi de trois arrêtés du ministre de la Culture pour que cette mesure soit effective», a précisé le ministre de la Culture.
Ce reporting entre dans le cadre de la prise en charge des décrets d’application relatifs à la loi sur le statut de l’artiste et des professionnels de la culture votée par l’Assemblée nationale le 30 décembre 2020 et promulguée par le président de la République le 13 mars 2021. Le répertoire en plus de permettre aux professionnels de la culture de se doter de cartes professionnelles offre des données statistiques fiables facilitant à l’État l’orientation de ses subventions.
La directrice des arts, Ndèye Khoudia Diagne a précisé que ce répertoire présenté aux acteurs ne prend pas en compte le secteur du cinéma, qui depuis 2004 a son propre répertoire de 65 métier conformément à la loi du 3 avril 2002 portant règles d’organisation des activités de production, d’exploitation et de promotion cinématographiques et audiovisuelles adoptée par le Sénégal. Le document en question reste donc «un répertoire ouvert qui est appelé à accueillir de nouveaux métiers, même après la signature du décret d’application», a indiqué Aliou Sow. [...]Lire la suite…
février 9, 2024La 5e édition des Rencontres Internationales de Peinture de Ouagadougou (RIPO) se tiendra du 13 au 18 février 2024. Annonce faite par l’Association pour la Promotion des Arts Plastiques (APAP) , initiatrice de l’événement lors de la conférence de presse au siège à leur siège à Ouagadougou.
Ils seront 40 artistes issus de 21 pays à étaler leur créativité à travers la peinture, la photographie, le style et la gravure sous le thème « Traits d’union : histoire, territoire et défis contemporains du vivre ensemble » lors de la 5é édition des RIPO.
L’objectif tel que rappelé par les organisateurs est de permettre à ces professionnels des arts visuels de se retrouver à Ouagadougou autour de diverses activités pour développer leurs imaginaires et leurs aspirations.
Les RIPO « in » se dérouleront au quartier Bilbalogho et le « off » à l’espace culturel Napam Béogo à Gounghin.
Au programme, « Il y aura cette année, les expositions-vente, la rue marchande, des conférences/tables rondes, et des ateliers de formations. Comme innovation, cette édition marque également le point de départ d’un nouveau format : celui de l’itinérance des RIPO, intitulé les RIPO itinérants. Elles offrent une opportunité unique de mettre en valeur la richesse et la diversité des expressions artistiques et visuelles des territoires, tout en renforçant les liens entre les RIPO et les communautés artistiques à travers le monde », renseigne la présidente de l’association et du comité d’organisation, Suzanne Songa Ouédraogo. À noter que l’exposition itinérante aura lieu à Casablanca au Maroc. [...]Lire la suite…
février 7, 2024Dans le cadre de la préparation de la première édition de ECOFEST en 2024, les Commissaires Mamadu Serifo JAQUITE de l’UEMOA et Fatou SOW/SARR de la CEDEAO ont échangé avec les autorités ivoiriennes.
Les Commissions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), ont convenu d’organiser conjointement le premier Festival ouest-africain des arts et de la culture (ECOFEST) en 2024, sous le thème : “ la Culture, catalyseur de la paix, de la diversité et de l’intégration économique et sociale en Afrique de l’Ouest ”. C’est la Côte d’Ivoire qui accueillera cette édition, du 28 septembre au 5 octobre 2024. À cet effet, le Commissaire chargé du Développement Humain de l’UEMOA, Mamadu Serifo JAQUITE et Fatou SOW SARR, Commissaire en charge du Développement Humain et des Affaires Sociales de la CEDEAO ont échangé avec les autorités ivoiriennes le 5 février 2024.
Les deux émissaires ont ainsi rencontré la Ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise REMARCK et le Ministre des Affaires Etrangères de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, Leon Kacou ADOM.
Cette mission avait pour objectifs de renouveler l’engagement de la CEDEAO et de l’UEMOA à organiser ECOFEST en Côte d’Ivoire. [...]Lire la suite…
février 6, 2024La plateforme locale de conservation d’art au Rwanda présente à travers l’exposition collective «SIDE BY SIDE», le talent et le travail artistique de huit femmes de l’Afrique de l’Est. Le centre Niyo Arts Gallery de Kigali est depuis le 3 février le théâtre d’exploration et d’appréciation d’une exhibition qui met en lumière l’art au féminin.
«Side by Side» réunit huit femmes artistes de six pays d’Afrique de l’Est : le Rwanda, le Burundi, le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda et l’Éthiopie. Les artistes présentés incluent Kanyange Louise (Rwanda), Nadia Wamunyu (Kenya), NJ Solana (Burundi), Tsega Zewde Rago (Éthiopie), Dore en Mueni (Kenya), Lincka Lydie (Rwanda), Happy Robert (Tanzanie), ainsi que Florence Nanteza (Ouganda).
Selon Jemima Kakizi, conservatrice rwandaise et organisatrice de l’exposition que la participation à l’exposition offre une occasion inestimable d’approuver et de reconnaître les efforts d’artistes talentueux. Plus précisément, elle vise à faire la lumière sur les femmes qui sont souvent confrontées à une représentation insuffisamment représentée dans le monde de l’art. Pour Kakizi, « Side by Side vise à célébrer la diversité, l’unité et la force collective qui émerge des expériences partagées. »
L’exposition collective Side By Side est ouverte jusqu’au 18 février [...]Lire la suite…
février 6, 2024La ghanéenne Lesley Lokko est la Médaille d’or royale 2024 pour l’architecture. Il s’agit de l’une des plus hautes distinctions architecturales au monde. La médaille, remise au nom de Sa Majesté le Roi Charles III, reconnaît l’engagement de longue date de Lokko pour la promotion de diverses approches en architecture.
La professeure Lesley Lokko est une architecte, éducatrice et romancière à succès ghanéen-écossais. Elle est fondatrice et directrice de l’ African Futures Institute (AFI), créé à Accra, au Ghana, en 2021. Elle a été nommée commissaire de la 18e exposition internationale d’architecture, La Biennale di Venezia en décembre 2021. En décembre 2022, elle est élevée au rang d’ Officier De l’Ordre de l’Empire britannique dans la première liste des honneurs du Nouvel An par le roi Charles III, pour « services rendus à l’architecture et à l’éducation ».
Depuis plus de deux décennies, Lokko consacre sa carrière à amplifier les voix sous-représentées et à examiner la relation complexe entre l’architecture, l’identité et la race, ayant un impact profond sur l’éducation, le dialogue et le discours en architecture. L’accent de Lokko sur la démocratisation de l’architecture a toujours été de recadrer les cours d’architecture pour démocratiser, décoloniser et faire progresser l’enseignement de l’architecture et partager ces connaissances partout dans le monde.
A propos de la nouvelle lauréate,Le président du Royal Institute of British Architects (RIBA), Muyiwa Oki , a déclaré :
« Fervente championne de l’équité et de l’inclusion dans tous les aspects de la vie, l’approche progressiste de Lesley Lokko en matière de formation en architecture offre de l’espoir pour l’avenir – une profession qui accueille ceux de tous les horizons, prend en compte les besoins de notre environnement et reconnaît un large éventail de de cultures et de perspectives… Elle reste une humble force révolutionnaire, avec son ambition et son optimisme laissant une marque indélébile sur la scène architecturale mondiale .
En apprenant la nouvelle, Lesley Lokko a déclaré :
« Cela m’a vraiment surpris. Cela n’a jamais été envisagé. Je suis ravi d’être considérée aux côtés de certains des grands anciens lauréats de la Royal Gold Medal. Bien qu’il s’agisse d’une récompense personnelle, ce n’est pas simplement un triomphe personnel, c’est un témoignage des personnes et des organisations avec lesquelles j’ai travaillé et qui partagent mes objectifs.Je suis entré dans l’architecture en quête de certitudes, en quête de réponses. Au lieu de cela, j’ai découvert des questions et des possibilités, des façons bien plus riches, plus curieuses et plus empathiques d’interpréter et de façonner le monde. L’architecture m’a donnée le langage, sous toutes ses formes – visuel, écrit, construit, interprété et ce langage, à son tour, m’a donnée tant d’espoir » . [...]Lire la suite…
février 2, 2024Le guitariste sénégalais Cheikh, de son vrai nom Cheikhou Coulibaly, est décédé, vendredi, des suites d’une longue maladie. L’acolyte de Pape a rendu l’âme au lendemain de la présentation du nouvel album de son groupe Pape et Cheikh. Cette nouvelle production contient une reprise de leur célèbre titre «Bu leen Wengal Gaal Gui» (Ne pas faire tanguer la pirogue), mis sur le marché pour la première fois en 2000. Le tube est une invite à préservation de la stabilité du Sénégal. En cette veille de l’élection présidentielle au Sénégal, la chanson reste une piqûre.
La levée du corps de Cheikh aura lieu ce samedi à 11h à la grande mosquée de Gadaye suivi de l’enterrement aux cimetières musulmans de Yoff à Dakar. [...]Lire la suite…
janvier 28, 2024À moins de quatre mois de l’ouverture de la 60e Biennale de Venise, le ministère marocain de la Culture a choisi de remplacer les artistes et le conservateur initialement choisis pour le tout premier pavillon national du pays.
Mercredi, Le Monde Afrique a rapporté qu’un responsable du ministère marocain avait informé lundi le conservateur du pavillon, Mahi Binebine, que lui et les artistes Safaa Erruas, Majida Khattari et Fatiha Zemmouri ne participeraient pas à la présentation de la Biennale. Binebine affirme que le représentant du ministère n’a pas expliqué la «décision de dernière minute» de l’échanger contre la conservatrice indépendante et historienne de l’art Mouna Mekouar, qui n’a pas pu être immédiatement contactée pour confirmer sa nomination.
Binebine a déclaré au Monde Afrique qu’il avait dépensé « plusieurs dizaines de milliers d’euros » pour s’assurer que le projet soit achevé dans les trois mois et que les images de l’art étaient prêtes à être envoyées à la Biennale avant la date limite du 11 janvier. Selon certaines informations, Binebine et les artistes ont visité le pavillon de Venise en septembre pour préparer l’événement, et ils ont même rencontré Adriano Pedrosa, le directeur de la biennale. Ils avaient communiqué avec le ministère à plusieurs reprises au cours des derniers mois au sujet du remboursement et avaient proposé de financer d’autres arrangements.
Mme Erruas, qui vit à Tétouan, au nord du Maroc, explique au Monde Afrique avoir loué un deuxième atelier et fait appel à des dizaines de collaborateurs pour créer une installation de 42 pieds de long qui devait être présentée à Venise. « Un effort extraordinaire dans un laps de temps très court », explique-t-elle. « C’est un coup très dur, confie Safaa Erruas. Elle confirme avoir travaillé avec beaucoup de passion, car elle a eu l’honneur de représenter le Maroc. Aujourd’hui, elle explique que la situation est désormais « un cauchemar ». « Comment une institution censée aider et promouvoir les artistes peut-elle leur manquer de respect à ce point ? » Un autre artiste initialement programmé, qui a souhaité rester anonyme, a évoqué « un énorme gâchis ». Dans un communiqué publié mardi sur Instagram, Binebine et les artistes ont déclaré souhaiter « tout le succès du monde » à la nouvelle équipe en charge du pavillon marocain. “Avec dignité, nous maintenons l’espoir dans ce Maroc qui nous fait mal”, conclut le communiqué.
La Biennale de cette année est organisée par Adriano Pedrosa et intitulée ”Foreigners Everywhere” ( Étrangers partout ). Il se déroulera du 20 avril au 24 novembre 2024. [...]Lire la suite…
janvier 28, 2024Avec le concours de la Fondation Montresso, l’étendard du Sénégal flottera à Marrakech durant la Foire d’art 1.54. Fidèle à la rencontre avec son programme «In , la Fondation Montesso, dévoilera six artistes sénégalais au public à travers l’expo«Mutations»
Sous le co-commissariat de Ousseynou Wade, actuellement conseiller du directeur général du Musée des civilisations noires à Dakar, six artistes sénégalais résidant au Jardin Rouge, dévoileront leurs œuvres dans une exposition collective nommée «Mutation » . Une exhibition «qui s’inscrit dans cette dynamique d’appropriation et de réécriture de réalités exceptionnelles qui interpellent et exigent à la fois confiance mutuelle, solidarité et inventivité. Elle démontre que le monde est riche de ressources humaines capables de proposer des solutions pour un monde cohérent malgré sa diversité. «La maturité et le sens des responsabilités des artistes proposés pour ”In-Discipline” 2024 sont de précieux atouts pour traduire, individuellement et collectivement la conscience des défis auxquels le monde fait face d’une part et le contenu du discours à délivrer en cohérence avec une pensée décentrée pour la sauvegarde de la diversité», explique la Fondation Montresso.
Ainsi, du 11 février au 27 avril 2024, Babacar Diouf, Sambou Diouf, Amy Celestina Nidone et Ina Makosi nous invitent à «éprouver, à partir du patrimoine légué par les générations précédentes, notre devoir de restituer en les enrichissant, les valeurs essentielles qui participent à l’équilibre de la communauté humaine». [...]Lire la suite…
janvier 28, 2024Les deux artistes africains Manel Ndoye et René Tavares se sont retrouvés depuis le 16 janvier à Genève à la Mabe Gallery autour d’une exposition collective dénommée «Femme en communauté». Si le style les oppose, la créativité et le talent les regroupent pour décrire l’immensité de le femme dans leurs sociétés respectives.
Le sénégalais Manel Ndoye et le santoméen René Tavares s’abreuvent d’une étude collaborative axée sur la notion de l’héritage culturel et sur la recherche de points de convergence entre leurs histoires personnelles pour donner naissance à L’exposition «Femmes en communauté» . Tous deux fils de l’Afrique que les frontières coloniales séparent, René et Manel ont un fort ancrage dans leurs communautés, celles du peuple Lébou, les communautés de pêcheurs de la région de Dakar, dont est originaire Manel Ndoye et celles des descendants d’esclaves des plantations sur l’île de São Tomé dont est issu René Tavares. Cela n’est pas leur seule convergence, les deux artistes ont été pensionnaires de l’école des beaux-arts de Dakar où ils sont sortis major.
Leur pratique artistique valse entre la peinture dessin et l’installation en plus du tissage pour Manel Ndoye et de la photographie pour René Tavares. Ce dernier a déjà été exposé dans de nombreuses villes comme Paris, Bordeaux, Amsterdam, Bruxelles, Luanda et Lisbonne. Il a participé notamment à l’exposition « Africa Now » organisée par la Banque Mondiale à Washington en 2008. Six ans plus tard, il expose à la Biennale d’Architecture de Venise dans le cadre du projet « Illhas de Sao Jorge » de l’organisation « Beyond Entropy ». S’agissant de Manel Ndoye son travail pictural est récompensé dès 2009 par le Festival International des Arts Visuels de Gorgan en Iran. Les toiles de Manel sont remarquées par le public international de la 10è édition de la Biennale Dak’art en 2012. À cette occasion, il remporte le Prix de la Fondation Blachère. En décembre 2021, son exposition solo «Trait d’union avec l’univers» connaît un grand succès. Suite à son exposition « Traces d’histoire » à la place du souvenir en mai 2022 à l’occasion du off de la biennale de Dakar, il participe à la foire d’art contemporain africain, 1-54 à Londres représenté par la Jack Bell Gallery. En février 2023, il participe à l’exposition «Sur le fil» avec la galerie 19M à Dakar.
Manel et René offrent à travers leur exposition collective «Femmes en communauté est un miroir qui reflète l’immensité de la femmes dans la société africaine en général . [...]Lire la suite…
janvier 26, 2024Le ministre de la culture et du patrimoine, Professeur Aliou Sow a inauguré ce jeudi, le siège de l’incubateur des entreprises culturelles dénommée “DAL’UG XELTU AK KOOM” Mamadou Konté. Un cadre qui a pour ambition de relever les défis de formalisation et de structuration des entreprises culturelles sénégalaises.
Le nouvel incubateur logé à la Maison de la Culture Douta Seck de Dakar, a pour objectif principal le développement de l’entrepreneuriat culturel et créatif au Sénégal en passant par le renforcement de capacités des acteurs du secteur de la culture.
“Dal’ug Xeltu ak Koom” est le premier des neuf incubateurs nationaux prévus par le Plan d’actions prioritaires ( PAP3 ) du Plan Sénégal Émergent ( PSE). Le projet a recu un financement de plus d’un milliard de l’État du Sénégal.
Selon le ministre de la Culture, Aliou Sow, l’accent sera mis sur l’économie de la culture, le numérique, l’autonomisation et l’auto-employabilité des jeunes.
Durant la première année de mise en oeuvre, trente projets d’entreprise culturelle seront sélectionnés et pourront bénéficier d’une période de pré-incubation de trois mois. les quinze meilleurs projets seront ensuite incubés pour une période de six mois. [...]Lire la suite…
janvier 25, 2024La troupe nationale dramatique du Théâtre national Daniel Sorano de Dakar joue ce «Chronique d’une lutte contre l’iniquité » une adaptation du livre Les bouts de bois de Dieu » de Sembène Ousmane (1923-2023).
Après l’avant première au mois de Décembre passé, la troupe nationale dramatique du Théâtre national Daniel Sorano rejoue l « Dakar-Niger (10 octobre 1947-19 mars 1948) : Chronique d’une lutte contre l’iniquité ». Cette prestation s’inscrit dans le programme de la saison 2023-2024 du Théâtre national Daniel Sorano, en partenariat avec l’association Sembène Ousmane, en hommage au cinéaste sénégalais dont on continue de célébrer le centenaire de sa naissance.
La pièce, mise en scène par Mamadou Seyba Traoré, raconte l’histoire des vingt mille cheminots de la ligne Dakar-Bamako, surnommés « Les Bouts de bois de Dieu » et restés célèbres pour la grève qu’ils ont conduite à partir du 10 octobre 1947. « Après cinq mois de conflit, explique le texte présentant la pièce, ils parviennent à faire plier la direction et obtiennent gain de cause. ».« Dakar-Niger (10 octobre 1947-19 mars 1948) : Chronique d’une lutte contre l’iniquité ».sera encore à l’honneur ce mardi 30 janvier à la Délégation Générale Wallonie-Bruxelles Sénégal [...]Lire la suite…
janvier 25, 2024Salvador Tomnyuy expose à Dakar du 5 février au 5 mardi.
L’artiste camerounais s’installe dans le somptueux espace de HOOP GALERIE en plein centre ville.
Pour son Solo show « L’art nous libère », l’ex boxeur propose une série inédite d’œuvres réalisées sur des papiers recyclés aux couleurs or brillant témoin de la virtuosité graphique d’un artiste dont l’univers frappe par son énergie débordante.
Le vernissage est prévu ce samedi 3 février à 18h . [...]Lire la suite…
janvier 25, 2024Après une longue tournée en Afrique et en Europe, le documentaire de 88mn sera projeté à Dakar le 7 février au cinema Pathé.
Le film est réalisé par l’écrivain, compositeur, et metteur en scène sénégalais Saliou Waa Guendoum SARR Alias Alibéta.
Doxandéem raconte la migration sous un autre angle à travers le périple de Mamadou. Un nouveau regard qui vient bouleverser la version redondante sur la migration dans le 7 art.
Doxandéem était la compétition officielle de la section Documentaire long-métrage au dernier Fespaco. les cinéphiles de la capitale sénégalaise seront sans nul doute ravis par la production au moment où le phénomène migratoire est toujours d’actualité. [...]Lire la suite…
janvier 21, 2024L’alerte a été donnée sur la page Instagram de Tongoro, cette dernière pointe du doigt une pièce présentée par Olivier Rousteing pour la collection Balmain FW24 Mens similaire à ‘’Cairo’’ .
Tongoro créée en 2016 par la designer sénégalaise Sarah Diouf est une marque qui raconte l’Afrique à travers des créations originales et authentiques. Elle connait un succès international et figure parmi les meilleurs marques qui promeuvent le made in Africa .
En mai 2019 , Tongoro a lancé une collection où figure le fameux ‘’Cairo’’, un bijou de visage inspiré du maquillage des hommes de la tribu Wodaabe ( Tribu sahélienne pratiquant l’élevage et le commerce appartenant à l’ethnie peulh) .
L’accessoire a vite été adopté par des stars telles que la top-modèle britannique Naomi Campbell , la chanteuse américaine Alicia Keys et même Beyoncé devenue une adepte de la marque. Lors du lancement du long-métrage musical Black Is King ou encore dans la video ”Spirit” du Roi Lion, Queen Be a porté son dévolu sur la marque de Sarah Diouf.
À la surprise générale, hier soir à la Villette (Paris), le directeur créatif Olivier Rousteing a présenté une collection masculine automne 2024, marquant le retour de Balmain Homme au calendrier de la Fashion Week masculine de Paris. Durant le défilé, l’on pouvait remarquer en effet, un accessoire facial similaire à Cairo porté par les mannequins. Cette ressemblance grotesque n’a ni échappé au public encore moins à la marque Tongoro qui décrit est “un événement difficile et douloureux, remettant en question une fois de plus le regard réel que les marques occidentales prétendent avoir envers la créativité africaine tout en se disant ouvertement inspirées ‘’ .
Plagiat, imitation, ou inspiration, la ressemblance des deux accessoires reste indéniable tout comme l’indignation de nombreux internautes qui témoignent un soutien à la marque africaine Tongoro. Pour Le moment, aucune réaction n’est notée du côte de Balmain. [...]Lire la suite…
janvier 21, 2024Une statue d’un athlétique de type subsaharien torse nu, tenant à la fois une femme dont le pagne flotte au vent et un enfant qui pointe le large. Une sculpture portée à son origine pour marquer l’histoire du continent et son avenir. Au cœur de Dakar, cette œuvre colossale qui symbolise la renaissance s’est imposée dans l’espace public et architectural
Le Monument de la Renaissance, une sculpture de cent quatre-vingt-dix tonnes pour cinquante-deux mètres de haut, niche sur une des deux collines appelées mamelles dans la commune de Ouakam à Dakar.
L’emplacement de l’édifice sur un de ces sites revêt d’une grande symbolique. Ce lieu de 100 mètres d’altitude est sur la partie la plus avancée du continent africain dans l’océan Atlantique, face à l’Amérique et ainsi dire, face au reste du monde. Un choix qui se justifie, non seulement du point de vue physique, par sa hauteur, mais aussi par le mythe qui l’entoure. À noter que sur l’autre mamelle surgit le phare de Dakar qui, depuis plus d’un siècle, facilite la navigation. D’ailleurs, le non moins célèbre Birago Diop, dans ces récits dans Les contes d’Amadou Koumba, accordait une place de choix afférant à l’origine de ces deux collines.
La sculpture elle-même, reposant sur un puissant socle en béton de six mille huit-cent dix tonnes est faite de bronze et de cuivre. Avec un intérieur creux de quinze étages, on peut la visiter et y voir des expositions à chaque niveau.
La renaissance vers la lumière
La statue du Monument de la renaissance africaine représente une famille dressée vers le ciel, avec l’homme portant son enfant sur son biceps et tenant sa femme par la taille. Elle symboliserait « une Afrique sortant des entrailles de la terre, quittant l’obscurantisme pour aller vers la lumière ».
La famille qui jaillit de cette colline volcanique représente celle africaine, même si elle est d’usage souvent plus nombreuse. Elle trouve son essence dans les profondeurs de la terre, évoquant par-là l’esclavage, la colonisation ; l’histoire terrible, désastreuse et sombre de l’Afrique et sa diaspora.
Le Monument de la renaissance africaine trouve donc son ancrage dans cette histoire pour se projeter vers la lumière, la grandeur, la prospérité, la dignité. La renaissance dont il est question renvoie plus au futur qu’à l’histoire. L’aspiration est portée par chacun des trois personnages de la statue. Mais la plus remarquable est à retrouver chez l’enfant porté par son paternel. Ce gros bébé symbole d’espoir, est le prolongement de cette symétrie étonnante que dégagent les lignes de la statue partant des bras tendus de la mère jusqu’au doigts innocent de l’enfant qui pointe vers l’avenir. L’édifice symbolise la force, la puissance et l’énergie car pour sortir de ce cratère il faut énormément de vitalité que chaque africain doit faire sienne pour que rayonne encore l’Afrique berceau de l’humanité. Ce monument de la renaissance récuse ainsi l’idée d’un repli sur soi, même s’il donne à chaque africain le sens de l’estime de soi pour s’instruire et s’enrichir de savoirs afin de jouer un rôle à égalité dans ce monde
De la polémique à l’appropriation
Le Monument de la renaissance africaine, pensé par l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, a été très décrié dès l’annonce de sa conception, durant sa construction jusqu’au jour de son inauguration. Son coût et surtout le choix d’une équipe nord-coréenne pour sa réalisation ont été perçu comme une contradiction avec cette idée de renaissance ou de dignité de l’Afrique. Mais pour les visiteurs, ce monument consacré à la renaissance du continent africain, est surtout un ouvrage architectural, objet de curiosité. Il est désormais partie intégrante du décor de la capitale sénégalaise et fait la fierté des africains par son nom, par sa symbolique et son imposant aplomb pour rivaliser avec les plus grands monuments du monde. Du pied de la colline des mamelles, pour l’admirer de près, il faut braver cent quatre-vingt-dix-huit marches.
Dessinée par l’architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atépa, cette œuvre a été inaugurée le 3 avril 2010 à la veille des cinquante ans d’indépendance du Sénégal et de beaucoup d’autres Etats africains.
Par Oussama Monique Sagna, Journaliste, Critique d’art ( Sénégal )
Nb: Article produit dans le cadre de la 1e session de la formation en critique d’art organisée par l’Agence Panafricaine d’ingénierie Culturelle (APIC) [...]Lire la suite…
janvier 20, 2024Comme annoncé par Thilosh Moodally, directeur général des communications d’entreprise de BMW Group Afrique du Sud, La BMW 525i sera donc exposée, tout comme de nombreuses autres œuvres d’Esther Mahlangu, à Johannesburg en Afrique du sud. L’exposition est prévue du 18 février au 11 août 2024. Après ces dates, cette exposition devrait rejoindre les États-Unis.
Notons tout de même qu’une vingtième Art Cars est actuellement en préparation. Et c’est l’Éthiopienne Julie Mehretu qui planche actuellement sur le design de l’hypercar M Hybrid V8, qui sera d’ailleurs au départ des 24 heures du Mans 2024. [...]Lire la suite…
janvier 20, 2024Artiste photographe sénégalaise, Fama Diouf a eu le déclic de sa passion pour la photographie sur son terrain de travail. À la suite d’un tremblement de terre en Haïti, au cours d’une mission humanitaire dans ce pays, elle découvre la photo et depuis elle ne la quitte plus. Pourtant, ses clichés, loin d’être macabres, racontent tout simplement la vie.
Pour sa première apparition, Fama Diouf dévoile « Haïti et ses visages » en noir et blanc à travers son baptême de collection photos. Elle annonce ainsi son penchant pour la photo en noir et blanc. Puis, viendront « Les albinos et la mode » ; sa participation au Salon de la femme musulmane avec des portraits et « Elle story », sa dernière exposition en date.
De l’humanitaire à la photo
L’aventure commence en 2010 lorsque Fama Diouf est mandatée par le Programme alimentaire mondiale des Nations Unies, au lendemain du séisme qui frappa Haïti. Rien ne lui présageait une carrière dans la photographie, elle, la diplômée en administration de réseau informatique et en communication. Elle apprend alors sur le tas, dans ce pays, avec les conseils de son mentor Alejandro Chicheri, explique-t-elle. Et depuis une dizaine d’années, Fama Diouf est fixée sur son objectif, avec à son compte, quatre collections qui ont été exposées entre Dakar (Sénégal) et Paris (France).
La photographie, ce métier d’homme, comme le pense grand nombre sous nos cieux, a du mal à être considérée comme un art à part entière. Les rares personnes qui le pratiquent en font leur gagne-pain en échangeant les clichés dans les cérémonies contre de la bagatelle. Alors, comment se faire une place en tant que femme ? Fama, telle une héroïne, reverse la tendance et façonne son style aux antipodes de ce que nous avons l’habitude de voir au pays de l’illustre Meïssa Gaye (considéré comme le « père » de la photographie au Sénégal).
L’œil féminin de la photo sénégalaise
Fama Diouf fait un contrepied remarquable à partir de son choix artistique de ne tirer ses clichés qu’en noir et blanc. Ce refus de la couleur est une manière d’uniformiser le regard, de taire tout ce qui est distinction basée sur l’origine ou la couleur de peau de ses modèles, pour certainement éviter le rejet et ne se fixer que sur l’œuvre et de ce qu’elle offre de plus beau, l’essence même de l’art.
Elle ose toutes les cultures avec une dose d’africanité, ne soyez pas surpris de voir dans ses œuvres un Zeus africain, un samouraï africain ou même La Mona Lisa à l’africaine. Pour éveiller les émotions devant ses tableaux, l’artiste joue sur son art de la pose et son sens de la mise en scène, car les clichés de Fama ne font l’objet d’aucune retouche, dit-elle.
Pour parvenir à ses mises en scène, la photographe collabore avec des artistes comme le styliste Enzo Itzaki ou avec les costumières Oumou Sy et Mame Fagueye Bâ.
« Elle story », les clichés de la maturité
Avec ses 38 tirages, « Elle story » est jusque-là, la plus grande collection de Fama Diouf. Ces œuvres, toutes inspirées de l’autre moitié du ciel afin de lui rendre hommage. Les magnifiques portraits ont été divulgués durant le mois de la femme et continuent d’offrir toujours un décor à la fois somptueux et artistique, dans un hôtel dakarois qui les abrite.
Ces œuvres mettent en valeur toutes les facettes de la femme. De celles traditionnelles aux modernes en passant par la muse, les femmes transformatrices, les reines, etc. D’ailleurs « La femme wolof », en qui peut se reconnaitre toute sénégalaise est sans doute l’un des plus spectaculaires portraits de cette collection. C’est un mélange d’une parole artistique incarnée liée à sa collaboration avec la costumière Mame Fagueye Bâ.
Le cliché est imposant avec son format 150×100 et accorde une place de choix aux teintures africaines, aux vêtement et accessoires traditionnels. A travers lui, un hommage à la grâce de la femme sénégalaise est fait avec une mise en beauté, toujours teintée de couleurs vives et de parures. Dans cet habillement, le costume nous rappelle les teinturières, une autre couche active de femmes entreprenantes et le pagne tissé non plus n’est pas anodin. Car occupant une grande place dans la culture africaine, sénégalaise en particulier, de la naissance à la mort.
Dans « Elle story », on surfe entre des photos studios scénarisées, fruits de collaborations artistiques et des clichés pris en pleine rue. Des diptyques et des triptyques vous donneront le sentiment d’un déjà vu ou éveilleront une familiarité avec les muses de l’artiste.
Fama Diouf est le genre d’artiste audacieuse qui, en permanence, s’active à embellir ses œuvres avec une ingéniosité et un sens de la collaboration. Avec une technicité pareille, on est tenté de lui reprocher son refus d’embrasser dans son entièreté la couleur et à produire des clichés de paysages hors des studios ; surtout quand on vient d’un pays comme le Sénégal où l’environnement inspirant est si propice à faire germer de bons clichés.
oussama Monique Sagna, journaliste, critique d’art (Sénégal )
Nb: Article produit dans le cadre de la 1e session de la formation en critique d’art organisée par l’Agence Panafricaine d’ingénierie Culturelle (APIC) [...]Lire la suite…
janvier 19, 2024Le dialogue sur la restitution des biens culturels camerounais illégalement exporté s’est ouvert ce lundi au Linden Museum à Stuttgart (Allemagne). Une forte délégation camerounaise a fait le déplacement en Allemagne pour l’identification des objets concernés.
Le Comité interministériel de Rapatriement des Biens culturels illégalement exportés à l’étranger conduite par Madame NGEH Rekia, Inspecteur Général au Ministère des Arts et de la Culture, a quitté le Cameroun le samedi 13 janvier.
La première étape de cette mission a été une réunion avec l’Ambassadeur du Cameroun en Allemagne, NDOCKY Victor. S’en est suivi la première journée de dialogue entre le comité interministériel et les onze musées allemands ayant plus de 500 collections.
À l’occasion, Professeur Bénédicte Savoy, Enseignante Chercheur à l’université technique de Berlin a également fait une brillante présentation de son ouvrage collectif ” L’Atlas de l’absence ” où il en ressort que sur quarante cinq Musées allemands, il y a plus de 40.000 objets camerounais en Allemagne. Elle compte d’ailleurs faire une conférence au Musée national le samedi 27 janvier dès 15h.
Le Comité interministériel de Rapatriement des Biens culturels illégalement exportés à l’étranger constitué des chefs de communautés, des experts culturels, des acteurs de la société civile et des représentants des administrations concernées compte aboutir à un plan de rapatriement durant ce séjour au pays d’Hitler. [...]Lire la suite…
janvier 18, 2024Après avoir exposé le travail de Abdoulaye Konaté au dernier Art Basel de Miami, la galerie Levy Gorvy Dayan signe sa première exposition new-yorkaise avec le grand maître Abdoulaye Konaté. L’artiste malien y présente une dizaine d’œuvres sous la bannière de Lune bleue.
L’exposition Lune bleue marque le retour de Abdoulaye Konaté à New-York, sa dernière exposition dans la ville américaine remonte à 2019.
Le titre s’inspire de l’une des plus grandes œuvres exposées de Konaté et l’un des moments forts de sa quête personnelle à la Biennale de Dakar 2022. Se distinguant par de subtiles graduations de bleu, la forme ronde centrale de l’œuvre évoque les souvenirs d’enfance de Konaté de la lune reflétée dans le lac Faguibine, un lac aujourd’hui presque asséché, entraînant l’effondrement de l’écosystème local. Le bleu est une couleur significative pour l’artiste, représentant les sensations personnelles ainsi que l’inspiration qu’il a puisée, par exemple, dans les teintes des tissus portés par le peuple touareg du Sahara. Lune bleue est un hommage à la mémoire et à la nature tout en rappelant les effets désastreux du changement climatique. Les nouvelles œuvres de Konaté s’inspirent de ses récents voyages à travers l’Afrique de l’Ouest et du Nord et évoquent une gamme de motifs et de couleurs trouvés dans l’architecture, la sculpture, les textiles et la céramique du Mali, du Cameroun, du Niger, du Maroc et de la Tunisie. Explorant les possibilités esthétiques de chaque forme et impression qu’il emploie, le langage abstrait contemporain de Konaté est profondément enraciné dans les traditions d’artisanat et de création artistique.
À coté de cette oeuvre muséale trottent neuf autres œuvres monumentales richement chromatiques qui unissent des recherches sur la forme et la couleur avec des références symboliques puisées dans une richesse de sources en Afrique de l’Ouest et au-delà.
Le vernissage a connu la présence des férus d’art et du fondateur, des adeptes de la galerie mais également de l’ambassadeur du Mali à New York
L’exposition Lune bleue se poursuit jusqu’au 17 février 2024 [...]Lire la suite…
janvier 15, 2024 La foire internationale d’art internationale aura lieu du 8 au 11 Février à Marrakech.
Cette nouvelle édition dans la ‘’Ville Rouge ‘’ verra la participation de vingt sept exposants, quatre vingt artistes et quatorze galeries du continent africain dont huit basés au Maroc.
La nouveauté reste la répartition sur deux sites à savoir l’hôtel Mamounia et l’espace multidisciplinaire DADA situé au cœur de la bouillonnante Médina. Une expansion qui est due au succès de l’événement d’après les organisateurs.
1-54 c’est trois éditions annuelles à Londres, New-York et Marrakech [...]Lire la suite…